rp ouvert a tous=> rules of time

Mais Hachiko ne regardait pas la scène, elle était de trois quarts, son regard se heurtait à l'horizon de métal, plongé dans une certaine mélancolie.

Les shinning coppers emmenèrent finalement Kasawa sans que personne ne les arrêta.

Quelques jours plus tard, Kasawa était en train de marcher au milieu de montagnes de débris de ferraille. Ce devait être la décharge qui selon les dires d'Hachiko encerclait la ville. Il était "escorté" par les shinning coppers. Ils arrivèrent bientôt à destination, enfin, il n'y avait rien, la seule chose qui prouvait que c'était le repère des shinnig coppers était la présence d'autres androïdes, de sentinelles et de murailles de fortune entourant grossièrement l'endroit, constituées de multiples débris de palissades etc.
L'homme, enfin, l'androïde, plutôt, qui avait quelques jours avant tué le droïdophage semblait être le chef des shinning coppers. Il le menèrent devant une sorte de porte dans la palissade de fortune et le firent attendre là. Kasawa n'entendait pas ce qui se passait derrière. Il observa cette porte. C'était un simple trou dans la muraille, ornée de rideaux rouges, en soie visiblement, et en très bon état, seul le bas étaint légèrement déchiré. Soudain, les rideaux laissèrent passer les trois hommes qui accompagnaient Kasawa et l'homme qui les dirigeait. Il ordonnèrent à Kasawa d'entrer.
Kasawa passa alors la porte. Les doux rideaux lui caressèrent le visage un bref instant.

Kasawa entra alors dans un lieu à ciel ouvert. L'endroit était encerclé de palissades plus hautes que sur le reste du "fort", et de meilleure qualité. Au fond, il n'y avait rien, c'était le bord de la falaise sur laquelle la ville était, d'après Hachiko, bâtie, d'où l'on pouvait contempler le vide sans profondeur, forme ni couleur. Devant ce vide, a deux ou trois mètres du bord, se tenait un arbre mort et, devant cet arbre, face a Kasawa, une jeune femme d'une beauté irréelle, vêtue d'une robe blanche digne de la noblesse occidentale, dans le monde réel, aux cheveux noirs plus beaux que ceux de n'importe quelle princesse japonaise du temps des samurai, et au visage angélique et gracieux, à la peau semblant aussi douce que la soie qui avait quelques instants auparavant caressé le visage de Kasawa. A droite, sur le coté, se tenait le "chef" du fort, mais il semblait finalement être sous les ordres de cette jeune fille qui avait l'air d'être la princesse des shinning coppers.

"bonjour."

Dit la jeune fille d'une voix enchanteresse avec un sourire naturel étincelant qui suffisait à apaiser l'âme troublée et meurtrie de Kasawa.

"Bonjour" fit la belle jeune femme.

Kasawa se rapprochait, marchant lentement, fasciné. Il réussi à balbutié un "Bonjour" lui aussi, faible cependant.
Un coup de coude dans les côtes de la part d'un garde eut vite fait de le ramener sur terre (si l'expression était utilisable dans ce monde). Il était prisonnier d'un gang d'androïde, sans aucune chance de survie. Il dévisagea la princesse, à vingt mètres de lui, et lui posa cette question :

"Pourquoi suis-je encore en vie ?"

La princesse émit un léger rire.

"Il ne tient qu'à toi de vivre. Si tu veux mourir, je ne t'en empêcherai pas."

Le silence s'installa.
Seul le vent le troublait.

"Il ne peut y avoir qu'un seul humain en terre de Wind.
Mais celui qui y erre n'est pas celui qui le devrait, quand bien même le guide l'a amené.
Celui qui doit fouler les terres de Wind la grande, c'est toi.
Ton destin ne t'as pas offert le coffret interdit. Mais ton âme est celle du tourmenteur.
L'âme qui bouge. L'âme fait bouger.
Le destin ne peut être changé.
Je n'en connais que les aboutissants, et pas les tenants.
Tu échouera.
Mais ton destin te mènera en terre de Wind.
Si le courage te suit, et si la gloire te sourit, alors ils te suivront.
Et quand bien même tu échouera, ils vaincrons à ta place."

Le silence s'installa de nouveau.

"Autrement dit : Tue l'autre avant qu'il ne te tue pour les mêmes raisons. Plutôt persuasif non ?"
répondit-il après un court silence. La princesse resta silencieuse, laissant une pensée s'inscrire dans l'esprit encore nébuleux de Kasawa. Si il faisait ce qu'elle lui disait, il aurait les shining coopers en protection ! Très tentant....

"Cependant,tu échoueras."

Dit la princesse.

"On ne peut aller à l'encontre du destin. Et ton destin est d'échouer. Je ne peut voir que l'aboutissement de ton destin. Ceux qui te suivront, je ne sais pas s'ils réussirons à ta place. La seule chose sur, c'est que tu échoueras. Tout ce qui se passera jusque-là, je l'ignore."

Continua-t-elle.
Un léger silence s'installa.
Échouer... kasawa avait un mauvais pressentiment.

"Échouer signifie mourir. Sans pouvoir réaliser ce que tu veux.
On ne peut changer le destin."

Kasawa restait silencieux. Un sentiment étrange grandissait en lui. Comme de la peur, comme un mauvais, très mauvais pressentiment.

"Mais toi, tu peut l'effacer."

Kasawa sursauta.

"Ton destin, celui où tu échoueras, est vrai dans ce monde.
Ce monde est l'inverse de celui d'où tu viens.
Si tu quitte ce monde, tu effacera ton destin et tu vivra une vie normale.
Tu n'échoueras pas, tu ne mourras pas."

Bref silence.

"Renoncer ne te met pas en tord.
Je ne t'en empêcherai pas. On ne sait même pas quelle est ta tâche.
On ne sait pas ce que tu devras faire.
La seule chose sûre, c'est que tu échoueras."

Le très mauvais pressentiment persistait.
Échouer. Ce mot revenait de plus en plus. Cela faisait monter une sorte de folie ne Kasawa. La mort... C'était assez effrayant après tout.
Son inconscient lui dictait de ne pas accepter, de retourner à une vie normale.
Après tout, cela n'était pas si mal...
Si ce qu'elle disait était vrai, dans le monde réel, l'inverse de ce monde, il obtiendrait la victoire... Tandis que dans celui-là, il échouerait.
Il mourrait.
Un très mauvais, le pire des mauvais pressentiments. Son inconscient était terrorisé.
Le magnifique sourire de la princesse augmentait sa terreur.
Il transpirait. La démence semblait doucement l'envahir.
Il ne savait que choisir. Sa vie normale lui revenait en mémoire. Ce sourire...
Yume? Même si la vie pouvait être meilleure, il y avait pas mal de moments sympas dans celle de Kasawa.
Yume, ces amis du club de cinéma, ces camarades de classe, ce Hideki, même cet Aleksander... Enfin... Pas mal de gens sympas, pas mal de souvenirs sympas, pas ma de moments sympas.
Une sorte de nostalgie, de mélancolie envahissait son âme.
Un doux tourment que la princesse semblait percevoir. Elle le regardait, toujours avec ce sourire magnifique, ces yeux doux.
Le quotidien de Kasawa lui manquait horriblement, en cet instant. Il avait envie de retrouver toutes ces choses, tous ces gens. La banalité lui convenait.
La tranquillité.
En réalité, pendant ces derniers jours, dans ce monde apparemment maudit... Il avait eu peur...
Sa vie lui manquait. Sa tranquillité lui manquait. Comme un vide incommensurable dans son esprit, que le pire des pressentiments ne faisait que creuser encore plus. La certitude de mourir. La certitude d'échouer.
Il avait envie de dire non. Il avait envie de refuser.
Et de retrouver sa vie d'avant, loin de la terreur et de ce monde. De retrouver sa vie tranquille qui, à bien y regarder était loin d'être pourrie... M. Ashimoto, les autres profs, les élèves, ses camarades, ses amis... Bien que tout cela soit assez superficiel, c'était agréable.
Comme s'il avait eut une vie antérieure pourrie, et qu'en comparaison, cette vie était ce qu'il désirait encore avant, par dessus tout. Une vie peinarde.
Oui.
Il avait une terrible envie de dire non.
De fuir ce pressentiment.
La princesse avait l'air sincère, elle le laisserait rentrer, sans rien lui demander...
Son destin en ce monde, l'inverse du monde réel, échouer, mourir... Tout cela n'était pas pour lui.
Non.

[Très belle interprétation de ce que mon personnage aurait pensé ! Bravo ! Alors maintenant je dit quoi moi...]

Kasawa avait prit sa décision. Il retournerait dans son monde, préférant vivre une petite vie tranquille sans mourir, tout simplement. Après tout, qui lui en voudrait ? Il était libre de choisir de vivre non ? Mais il était possible que la princesse se trompe aussi. Quoiqu'elle dégageait une certaine assurance, capable de dissuader un Kevin de dire "lol"... Exemple peu convainquant. Il n'avait pas encore tout fait dans son monde, il avait les moyens de s'amuser. Il prit donc sa décision et demanda à la princesse de l'amener au portail qui lui permettrait de revenir chez lui.

"Je refuse."

Répondit alors Kasawa.
Il voulait rentrer chez lui. Loin de tout ennuis, dans sa paisible ville, dans son paisible lycée, dans sa paisible classe.

L'expression de la princesse ne changea pas d'un poil. Mais il n'eut pas le temps de s'en apercevoir.
A peine avait il dit "Je refuse", que tout s'arrêta. Blanc. Puis noir.


Cigales.
Été.
Ce bruit incessant.
Le chant des cigales.
Qui vous empli les oreilles tout le temps, un bruit qui vous casse les oreille.
Un bruit nostalgique. Néanmoins une véritable cacophonie.
Et, la chaleur. Écrasante chaleur.
Tout ce qui représente la lassitude.
Les bras sur le bureau, croisés. La tête dessus. Avachi.
Somnolant. Pensant à d'autre horizon. Songeant, rêvant, au passé et au futur incertain.
Soupirant. Regardant l'interminable ciel bleu par la fenêtre.
Las. Ennuyé. Épuisé. N'ayant envie de rien faire. Rien ne se passe.
Observant. Le regard dans le vide. Le néant, l'infini bleu céleste.
Rêvant. Enviant les nuages. Les observant, imaginant. Leur liberté. Leur lassitude. Leur ennuis.
Mélancolie. Songeant aux temps perdus. Passés. Qui ne reviendront jamais.
Au jeux d'enfant. Insouciance.

S'échappant. Dans ses pensées.


Kasawa rêvassait. Rien ne s'était passé depuis son entrée au lycée.
Absolument rien. Au début, il était un peu excité. Mais il comprit vite que les journées étaient aussi morne et ennuyantes que celles passées à rêvasser en cours, au collège.
Depuis, il faisait pareil. N'écoutant pas le prof. ni rien d'autre, d'ailleurs.
L'avenir? Il n'y pensait pas. Il aurait tout le temps d'y pensait plus tard. S'il en avait envie. Mais l'envie ne lui viendrait pas. Qui s'en souciait?
Il finirait comme simple employé dans un magasin, un restaurant... Peut importe. Il s'en fichait bien. Cela lui convenait.
Voyager? Il n'était pas contre. Il laissait son esprit vagabonder à travers les photos, les histoires racontées par les amis, les proches, les infos trouvées sur le net. Enfin, il ne voyagerait pas de toute façon. Encore fallait-il de l'argent, de l'organisation, de la motivation. Et il n'avait rien de tout cela.

Sa vie ne le gênait pas. Il restait là à rien faire. Bien sûr, il aurait aimé faire autre chose. C'est d'ailleurs pour ça qu'il s'était inscrit au club de cinéma. S'échapper. Rêver.
Mais il n'avait pas l'envie propre de changer. Tout cela était convenable. Il affectionnait son quotidien.

La fin des cours avait sonné depuis longtemps.
Il se décida enfin à se lever de son bureau, sur lequel il somnolait, avachi.
Se lever, oui, mais pour aller où? Aucune idée. Tout compte fait, il valait mieux s'avachir de nouveau et ne penser à rien.
Il soupira.
Finalement, il se décida. Il sortit de la salle de classe.
Il errait dans les couloirs. Il passa devant la salle du club de cinéma sans s'arrêter.
Il continua, jusqu'à finalement se retrouver au bout du couloir, au bout du bâtiment, devant l'escalier menant sur le toit.
Il monta.
Il n'y avait apparemment personne.
Normal, il était interdit de monter sur le toit.
Il fit le tour des installations, ventilation, château d'eau, compteur électrique...
Tournant autours. Il longea le garde-fou.
Soudain, il tomba sur quelqu'un. Il n'était pas seul.
C'était un garçon du même âge. Blond, cheveux courts. Il avait des écouteurs dans les oreilles. Éteints. Et des gants. Des mitaines, gants de vélo, vraisemblablement.

[le garçon blond, c'est Hideki, ultimera, je me suis permis de rajouter les gants et les écouteurs. Kasawa ne se souvient d'absolument rien de ce qui s'est passé en terre de Wind, ni des événements paranormaux précédant. Il ne connait pas non plus Hideki et Aleksander, et vice-versa. Donc, c'est votre rencontre, entre Kasawa et Hideki]


"Pourquoi ne lui avez-vous pas dit la vérité, princesse?"
"... Je ne sais pas. Il l'apprendra tôt ou tard..."

Il s'approcha de l'inconnu, silencieusement, et s'appuya sur la barrière, à ses cotés. Les deux réfractaires au règlement intérieur regardaient le ciel, l'air plus ou moins perdu et mélancolique. Kasawa rompit alors le silence, lui demandant simplement son nom et sa classe.

Hideki était monté sur le toit pour ecouter de la musique, il ne savait pas depuis combien de temps il était la, mais ses cours était terminés et il faisait encore jour, donc il pouvait rester ecore un peu. Puis il entendait quelqu'un arriver, il eut peur un instant que se soit un prof ou une autre personne susceptible de le punir, mais si ca avait été le cas, il aurait déja geulé. Hideki se retourna et vit l'intrus". Il ne le connaissait pas. Hideki retira ses ecouteurs pour engager la conversation, on lui demanda son nom et sa classe.

"Hideki, 15 ans, en seconde. Et toi ?"

Kasawa n'eut pas le tempsde répondre.
Un bruit sourd se fit entendre.
Comme si quelqu'un ou quelquechose avait frappé de toute ses forces contre une rembarde de métal.
Un court silence s'installa entre Kasawa et Hideki.
Mais rien ne suivit le bruit. Tout était calme et silencieux.

Kasawa, surpris, vérifia après quelque secondes que personne d'autre que lui et le dénommé Hideki se trouvait sur le toit. Personne. Il se pencha au dessus des rambardes afin de vérifier la provenance de ce bruit sourd.

Rien. Il n'y avait rien.
Tout était calme.
Le bruit ne semblait provenir de nulle part.
Ceux qui marchaient en bas, aux pieds des bâtiments, semblaient n'avoir rien entendu.
Ils marchaient comme à leur habitude, lentements, se dirigeant vers le portails qui donnait sur les hauteurs de la villes à moitié endormie d'où s'élevaient odeurs de friture et bruits de voitures. Tandis que Hideki et Kasawa, eux, s'agitaient pour determiner d'où provenait le bruit.

Soudain, quelqu'un surgit derriere eux. Cette personne donna un grand coup dans le dos de Kasawa qui claqua.
"Yoooooooooooooooooooooooooooo!!!!!!!!!!"

La silhouette féminine était bien connue de Kasawa. Tsuruya.
Une jeune fille énergique de sa classe.
Kasawa -et Hideki également- se demandait si elle aussi avait entendu le grand bruit. Enfin, son attitude était exactement pareille à celle qu'elle arborait tout le temps...

Kasawa émit un petit gémissement sous le choc. Il ne se retourna pas de suite, mais répondit tout de même normalement, mettant de coté le bruit. Il fit tout de même le tour du toit une dernière fois, avant de s'adresser à Tsuruya, qui affichait une moue curieuse devant une telle réaction à un de ces "célèbres" bonjour :

"Tu n'a absolument rien entendu en montant ?"

Le ton employé était sec, incisif. Il exigeait une réponse rapide et précise.

Tsuruya se pencha légèrement en avant, les mains sr les hanches.

"Pourquoi? Vous parliez de quelque chose de secret? Vous avez des choses à cacher?"

Dit elle avec un sourire légèrement sadique.
Elle se releva, affichant une expression totalement neutre, les yeux grands ouverts.

"Je n'ai rien entendu de particulier. Je venais te dire que le court 4 de demain sera déplacé en dernière heure. Sur ce, à pluuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuus!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"




Termina-t-elle en courant en faisant un salut militaire vers la sortie.
Kasawa se demandait quelqu'un d'autre avait entendu ce bruit... Ou alors était-ce une hallucination auditive...?
En tous cas, Il se faisait tard.
Hideki et Kasawa rentrèrent chez eux.
Le lendemain, Ils arrivèrent à l'heure, rien à signaler. Soudain, en plein milieu du troisième cour du matin, une sirène retentit, et un vacarme assez fort se fit entendre dans les couloirs.
Les profs étaient sortit vérifier. Quand ils rentraient dans leur classes quelque secondes plus tard, il dirent:
"Ce n'est rien, ne vous inquiétez pas, reprenez là où vous en étiez, on continue le cour."
Enfin sonna la pause de midi.
Les gens ne sortaient pas des classes, ils mangeaient leurs repas à leurs tables et discutaient de ce qui c'était passé. Dans les couloirs, un grand remue-ménage. Des élèves couraient de classe en classe pour colporter les informations, faisant la navette.
Certaines rumeurs étaient un peu douteuses, d'autres plus réalistes, en fin ce n'était que des suppositions, mais en réalité, personne ne savait ce qui s'était passé. Ni dans quelle classe l'incident avait eu lieu.
Enfin, dans la classe 4, même les colporteurs allaient et venaient, et que les élèves émettaient des suppositions, le calme régnait, étrangement.

Un calme apparent pour un brouillard intérieur. Kasawa se leva et sortit de sa classe. Il se baladait dans les couloirs, cherchant quelque chose d'anormal, mais ne trouvait rien. Peu content du fruit de ses recherches, il entra dans la salle de classe d'à coté.

[vous êtes pas dans la classe 4, par contre, je fais comme si tu te dirigeais vers la classe 4, à moins que c'était ce que tu voulais depuis le début^^']

Les élèves étaient tous silencieux, seuls les colporteurs et les interrogés par ceux-ci parlaient.
C'était étrange, si bien que les colporteurs c'étaient concentrés sur cette classe. Le calme des élèves était sans aucun doute intentionnel, comme pour trahir, pour dénoncer cette classe, ou quelqu'un dans cette classe. Il fallait que Kasawa examine la classe, pour voir si rien n'était bizarre, dans la classe ou par rapport aux élèves...

Il rentra dans la salle sans chercher à se cacher. Il passa entre les rangées d'élèves en examinant chacun d'entre eux de près. Il regardait les bureaux, les murs, les visages et les cahiers.

Il remarqua une place vide, où il y avait pourtant un sac d'accroché. Enfin, cela pouvait être un colporteur... En touts cas, tous les autres élève de la classe 4 étaient assis silencieusement.
Ce silence intentionnel était fait pour attirer l'attention.

"Que s'est il passé?"

Demanda Kasawa. Les autres le regardèrent.
L'un des élèves, assez classe, au passage, se leva et se planta en face de Kasawa.

"Le silence nous est imposé, c'est à toi de déduire les faits."

"Et bien sûr vous suivez à la lettre les injonctions de la direction du bahut, hein ?"

rétorqua t-il. Pas de réponse évidemment. Il n'y avait rien à tirer de la part des élèves apparemment. Il observa à nouveau la classe. Il ne manquait que la personne qui était censé s'asseoir. Tj décida de prendre sa place. Il allé se faire taper sur les doigts mais la curiosité était plus forte... Presque viscérale. Le professeur allait sûrement laisser filtrer une ou deux informations.

Kasawa s'assit alors à la place vide.
Rien ne se passait, l'activité de la salle continuait.
Soudain, un "colporteur" entra en claquant la porte.
Le bruit fit sursauter Kasawa.
Quelques secondes après, Kasawa avait mal à la tête.
Très légèrement au début, mais de plus en plus.
En quelques instants, il avait une douleur indicible dans la tête, progressive, comme si une main énorme lui écrasait le cerveau, se resserrant de plus en plus.
Sa vision se troublait, il avait l'impression que la salle s'obscurcissait, qu'elle devenait de plus en plus petite.
La douleur était insupportable.
Il sentait une pression énorme se resserrer sur lui, l'écrasant. Il se sentait défaillir. Il n'en pouvait plus, il fallait qu'il parte, qu'il fasse quelque chose.

Kasawa se réveilla dans un lit. Il n'était pas à l'hôpital, mais à l'infirmerie scolaire.
A coté de son lit se tenait debout l'élève qui lui avait dit de déduire les faits.
Il se souvint alors de ce qui s'était passé. Personne, aucun n'élève ne lui avait prêté attention pendant sa 'crise'. Ils l'avaient tous ignoré. Ce type y compris. Personne n'avait bougé. Abandonnant Kasawa à son sort.

Le garçon à coté de lui dit alors:

"As-tu pu trouver une réponse à ta question?"

"On dirait pas..."

Kasawa avait encore la tête dans le coltard. Il ne comprenait pas ce qui s'était passé et, à force de réflexion, arrêta de chercher à comprendre.
Des forces mystiques chelou ? Possible. En tout cas, il avait un affreux mal de crâne. Il tenta de se relever, mais ses bras se dérobèrent sous le poids et il s'écrasa sur le matelas.